L’allaitement, mon B.A.B.I. et moi !

Cette page est dédiée aux mamans allaitantes de bébés aux besoins intenses (B.A.B.I.).  Car, comme nous venons de le voir, un B.A.B.I. veut téter tout le temps. Il se réconforte et se rassure ainsi.

En tant que nouvelle mère, vous êtes fatiguée. Mais en tant que maman d’un B.A.B.I. vous êtes carrément exténuée.  Pas de panique, c’est même plutôt positif. En effet, si vous êtes à ce point épuisée c’est que vous faites de votre mieux pour prendre soin de votre petit si spécial. L’allaitement va vous être d’une grande aide. Vous allez en douter, à un moment ou à un autre, mais les mamans de B.A.B.I. allaités pourront vous le dire : heureusement qu’il y avait la tétée ! Elle calme, elle rassure, elle reconnecte les affects, et voilà la maman et le B.A.B.I. apaisés l’un et l’autre. Sans compter les bienfaits de l’allaitement sur la santé du bébé et de la maman (lire notamment à ce sujet le livre de C-S. Didierjean-Jouveau, L’allaitement maternel. La voie lactée, éd. Jouvence, 95p.)

Comment favoriser la lactation ?

Le souci qui se pose avec l’allaitement d’un B.A.B.I. est que l’épuisement de la mère allaitante peut affecter la lactation. Comment la favoriser à nouveau ? C’est LA question que se posent les mamans allaitantes quand elles constatent une baisse de leur sécrétion lactée. La réponse unanime est celle-ci : mettez votre bébé au sein le plus souvent et le plus efficacement possible.

Pour cela, optez bien sûr pour la tétée à la demande, vous connaissez bien cela avec votre B.A.B.I.,  mais n’oubliez pas de vérifier que votre bébé prend les positions adéquates. Si besoin, aidez-le à prendre l’aréole complètement pour une bonne stimulation. Vous pouvez consulter le site de la Leche League, qui propose des feuillets en libre accès sur le sujet, et contacter si besoin une conseillère en lactation. Elle pourra vous aider et vous soutenir dans cette période difficile.

Pensez au coussin d’allaitement qui est une aide précieuse pour maintenir le bébé dans une bonne position… ainsi que la maman afin de lui épargner des tensions au niveau des bras et du dos. Évidement, si vous pouvez vous octroyer quelques minutes de sommeil pendant ce temps, ce n’en sera que plus bénéfique.

Si vous sentez une petite baisse, remettez votre bébé au sein le plus souvent possible, c’est le meilleur des remèdes !

Et pour vous rassurer, optez pour une alimentation qui intègre des aliments réputés galactogènes/galactagogues pour favoriser la production de sécrétion de lait (et évitez ceux qui ont pour réputation d’avoir l’effet inverse : persil, sauge, menthe, oseille !).

Voici quelques idées de recettes réputées galactogènes/galactagogues proposées par marsilexis.com

 

A propos du sevrage

Si dans l’idéal le sevrage devrait survenir lorsque la mère tout autant que l’enfant y consentent et se sentent prêts à passer à l’étape suivante, il arrive que le sevrage survienne plus tôt ou quand l’enfant n’est pas prêt.

Dans ce cas-là, il va falloir être particulièrement attentifs aux besoins de votre enfant. Selon son âge, voici la synthèse des conseils que nous reprenons du site de la coach parentale Paola Perez, nouveaux-parents.fr :

  • un nourrisson peut ne pas paraître perturbé par le sevrage mais veillez à redoubler de proximité et de contact physique.
  • entre 2 et 6 mois, le bébé peut refuser les biberons. Mieux vaut passer par une période ludique de familiarisation avec le biberon puis de diminuer progressivement le pourcentage de lait maternel au profit du lait de substitution.
  • les bambins ont acquis la maturité et les compétences pour s’exprimer, ils vont fortement faire entendre leur préférence et leur attachement aux tétées. Une décision de sevrer pleinement choisie et assumée permettra aux parents d’accompagner au mieux les émotions de leur enfant.

Du côté de la maman, l’idéal est de diminuer progressivement le nombre de tétées afin que le corps puisse s’habituer aux changements et ainsi éviter des engorgements.

Vous pouvez retrouver ces conseils en vidéo ici.

Dans tous les cas, et d’autant plus avec les B.A.B.I., il est primordial de redoubler de proximité physique, contacts, câlins, portage etc. afin de sécuriser l’enfant, d’assurer la continuité affective et faire perdurer le lien au-delà de l’allaitement.

 

Lire la suite : Comment bien (sur)vivre avec mon B.A.B.I.?

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

En continuant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation des cookies. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer